Il a quelques temps, un ami me faisait baver d’envie avec ses photos de vacances à Bali. Il faut dire que l’Indonésie me tente depuis des années, ses paysages, sa douceur de vivre, sa spiritualité, et… sa gastronomie. Et ce n’est pas seulement à cause de Mange, prie, aime !
J’ai donc passé en revue toute ma bibliothèque de livres de cuisine et je suis retombée sur l’excellent Un dîner à Bali, de Sandra Mahut, chez Marabout, que j’avais acheté en début d’année. Ni une ni deux, je tente la recette des brochettes de poulet sauce satay, avec en bouche ce goût de cacahuète si caractéristique. En Indonésie cette sauce s’appelle du « bumbu pecel » mais on la trouve dans la gastronomie thaïe. Ma maman m’en faisait souvent mais utilisait certainement les sauces toutes prêtes de chez Tang ! Accompagnées de concombre en pickles et de riz gluant, ces brochettes sont à pleurer de bonheur. !o)
Pour une vingtaine de brochettes (4 personnes)
La marinade
- 400g de blanc de poulet
- 4 QS de sauce soja salée
- 4 QS de sauce soja sucrée
- 2 QS de sauce de poisson (nam pla)
- 1 QS de sucre de canne ou de palme
- 1 QS de jus de citron vert
La sauce (à servir froide ou réchauffée)
- 4 gousses d’ail
- 2 ou 3 piments selon l’intensité que l’on souhaite
- 2 feuilles de kéfir (ou feuilles de combawa, c’est juste le nom qui change)
- 1 QS de sucre de canne ou de palme
- 1/2 QC de sel
- 150g de cacahuètes salées + un peu d’huile d’arachide
- 1 petite tomate coupée en petits cubes (ou une demi-douzaine de tomates cerises)
- Le jus d’un demi citron vert
- 20 cl de lait de coco
- 1 QS de sauce soja sucrée
Pickles de concombre
- Un demi concombre
- Vinaigre de vin
Plonger les picks en bois dans de l’eau froide.
Préparer les pickles : couper le concombre en paysanne (ie en quart de rondelle, sur 2 mm d’épaisseur) puis les mettre dans un bocal. Remplir de vinaigre jusqu’à la moitié puis allonger d’eau à hauteur. Refermer puis réserver jusqu’au dressage.
Préparer les brochettes : tailler les suprêmes de poulet en aiguillettes et mélanger avec tous les ingrédients de la marinade. Réserver au frais.
Préparer la sauce satay :
- Faire chauffer un peu d’huile d’arachide et faire blondir les cacahuètes. Quand elles ont pris une jolie couleur et dégagent une bonne odeur de grillé, les réserver sur un papier absorbant.
- Retirer la nervure centrale des feuilles de cumbawa (à défaut, prendre le zeste rapé d’un citron vert. S’il est traité, veillez bien à le rincer à l’eau chaude avant de zester l’écorce) et mixer tous les aliments secs ensemble (cumbawa, ail, piment, sucre et sel). Chez moi, on écrase tout au pilon.
- Ajouter les cacahuètes et mixer/pilonner de nouveau.
- Ajouter les ingrédients liquides (la tomate coupée, le jus de citron, le lait de coco et la sauce soja sucrée). Mixer/mélanger une dernière fois et ajouter de la sauce soja sucrée selon votre goût.
Réserver la sauce et monter les brochettes : mélanger les aiguillettes dans leur marinade puis piquer les aiguillettes sur les bâtonnets humidifiés.
Faire chauffer un peu d’huile de tournesol dans une poêle ou un grill et faire griller les brochettes.
Servir avec de la sauce satay, du riz gluant de préférence (sinon un riz thaï ou basmati) et des pickles de concombre égouttés.
Et voilà !
Le mélange des saveurs sucrées, salées, acides, grasses et piquantes sont ici réunies, ce qui est typique de la cuisine thaïe et indonésienne.
Pour une version thaïe express, vous pouvez utiliser la moitié du curry rouge dont je vous ai donné la recette ici il y a peu et mélanger, après avoir fait chauffer la pâte de curry rouge dans de l’huile, 20 cl de lait de coco, 100 g de pâte d’arachide (genre Dakatine) et le jus d’un citron vert. Ou comment recycler des restes de condiments sans trop d’effort !
Cette sauce est aussi délicieuse avec des gambas, du boeuf ou tout simplement des haricots verts sautés.
Pour ma part, j’ai réalisée une version veggie le lendemain, avec des cubes de tofu frits (blanc d’oeuf + panure Panko). Pas mal hein ?
Tout le monde en cuisine ! 
ça y est j’ai faim… et trop envie de faire cette recette… du Nuoc Mam, ça peut remplacer le Nam Pla?
Bien sur c’est la meme chose (l’un est vietnamien l’autre thai !)